REVUE DES ACTIVITES

 

Centre Culturel Besni

Etude de la Culture Bassa et de la Civilisation Africaine

       

 

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Conférence. Au carrefour de la science et de la spiritualité: Meinrad Hebga, quel héritage philosophique pour l'humanité?

19 Mars 2016 | Écrit par Josué Vivien Bikét et Eric Elono

D’emblée la question que l’on peut se poser au sortir de cet échange pédagogique et épistémologique est de savoir : Quelle est la substance, le noyau solide de la dite conférence ou du moins de la pensée de Meinrad Hebga ?

 

Dès l’entame de notre propos, après avoir présenté la bibliographie de l’auteur qui constituait le premier axe de notre travail, nous nous sommes proposés dans le second axe à définir ou du moins à justifier le thème de notre exposé tout en situant l’auteur par rapport aux différents sens que prennent les notions essentielles du thème que sont la science et la spiritualité. Alors parlant de la spiritualité, partant de son adjectif dérivé « spirituel » qui  renvoie à tout ce qui relève de l’ordre de l’esprit, considéré comme distincte de la matière, nous avons  donc défini la spiritualité comme la science qui étudie les questions de l’au-delà ou du moins les questions d’ordre métaphysique.   

 

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Café littéraire : Calendrier 2016 et Proverbes

20 Février 2016 | Écrit par Mbous Alain Jacques et Nlénd Moutsi Charles

L’an 2016 et le 20 Février s’est tenu au centre culturel BESNI, le deuxième café littéraire de l’exercice 2016. Les points suivants ont été inscrits à l’ordre du jour.

-   L’étude du calendrier produit par le centre culturel  " BESNI "

-   La connaissance avec les proverbes en Bassa

-   La réflexion  sur la lettre de Siegfried Dibong

-   La contribution aux études Bassa et la revue membre du site.

 

En qualité de directeur du centre culturel BESNI et modérateur du jour du café littéraire, M. BIKET Josué Vivien ouvrira les débats en conviant tout d’abord le panel des membres aux présentations individuelles, ensuite donnera des précisions sur l’objet et le cadre de la tenue de la présente rencontre et enfin entrera dans le vif du débat dont la teneur suit.  

 

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Jean Ikellé-Matiba: l'homme, l'œuvre et le destin

29 Août 2015 | Écrit par Josué Vivien Bikét

Le Centre Culturel Besni dans sa mission de promotion et de vulgarisation des œuvres d'art et leurs auteurs a organisé le samedi 29 Août 2015 dans ses locaux, une conférence sur le thème « Jean IKELLE-MATIBA, l’homme, l’œuvre et le destin ». L'objectif de cette conférence visait essentiellement à présenter au public, l’auteur IKELLE-MATIBA, dans son ensemble. A savoir sa vie, son œuvre et la trajectoire de cette œuvre.

 

A ce sujet, il a été relevé que Jean IKELLE-MATIBA est né le 26 Avril 1936 à POUTKAK (en Sanaga-maritime). Après des études secondaires à Edéa, il est allé en France où il a étudié de 1957 à 1963, année à laquelle il obtient le Doctorat en droit. Commence alors une riche carrière qui le fera travailler tour à tour en France et en Allemagne. En Allemagne précisément, il enseignera la littérature Africaine à l’université de Bonn.

 

Son œuvre quant à elle s’est constituée essentiellement autour des articles littéraires et politiques, publiées dans les revues présence africaine, Echo d’Afrique et, dans la revue de l’IRFED. En 1963, il publia chez présence africaine, un roman (son unique roman), cette Afrique-là qui obtint la même année le grand prix littéraire de l’Afrique noire. Ce roman, aux yeux du conférencier, apparait comme un document d’histoire et d’ethnographie, parce qu’il relate une belle page de l’histoire du Cameroun (fin XIXe, milieu XXe siècle) située et datée, puis, parce qu’il donne de profonds renseignements sur la société traditionnelle du peuple basa’a au Cameroun.

 

Cet écrivain talentueux et son œuvre semblent ne pas être connus du commun des camerounais. Ils le sont pourtant ailleurs, ce qui constitue malheureusement une sorte de paradoxe. Cependant, les raisons pouvant justifier cet état de choses et qui restent peut être à élucider ne rentraient pas dans les objectifs de la conférence. Toutefois, pour le centre culturel Besni, il était simplement question de présenter l’auteur et son œuvre au public, et de souhaiter que ce dernier poursuive à son tour la mission de vulgarisation de l’art camerounais en particulier et, celui africain d’une manière générale. Tel était l’essentiel du propos du conférencier de ce jour.

 

Jean IKELLE-MATIBA est mort le 03 Juillet 1984 en Allemagne et inhumé le 29 Décembre 1984 à Song-Ndong, son village natal.

 

 

L'enseignement des langues nationales dans les lycées et collèges au Cameroun : une réalité en marche.

01 Août 2015 | Écrit par Josué Vivien Bikét

 

Le Centre Culturel Besni, dans sa tradition des rencontres mensuelles, a organisé le samedi 25 Juillet 2015, une conférence sur l’enseignement des langues nationales dans les lycées et collèges du Cameroun. Celle-ci a eu lieu à l’issue d’une session de cours de langue Bassa tenue du 19 Juin au 25 Juillet 2015 dans ses locaux. Il était question d'informer le public sur la réalité de la pratique de cet enseignement dans notre pays.

 

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Colloque sur Jean Ikellé-Matiba

25 Juin 2015 | Écrit par Josué Vivien Bikét

 

Le Jeudi 25 Juin 2015 dernier a eu lieu à l’espace François Anatole et Fréderic Arnaud, Bonapriso, Douala, un colloque sur Jean Ikellé-Matiba. Cette réunion a été organisée par l’association Ruralité « Song-Ndong » qui dans le cadre de sa biennale, tenait à rendre hommage à Jean Ikellé-Matiba qui fut un digne fils du village Song-Ndong dans la Sanaga-Maritime.

 

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Le Système de Mariage Bassa

06 Juin 2015 | Écrit par Otto Gwét et Josué Vivien Bikét

 

Le Centre Culturel  Besni  a organisé le samedi 06 Juin 2015, une conférence sur le système de mariage chez les Bassa.

 

Le mariage repose sur l'exogamie, coutume suivant laquelle on se marie en dehors du clan. Le mariage exogamique se définit par les limites à l'intérieur desquelles le mariage n'est pas autorisé. Ainsi, chez les Likol, par exemple, un Ndok Sul ne se marie pas avec une Ndok Sul, un Ndok Béa avec une Ndok Béa. Si l'appartenance à un clan se transmet par le père, on ne peut pas se marier non plus avec une personne appartenant au "Ndap Bikokoo" de sa mère.  ...

 

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